Sur la palette de François Ozon, deux couleurs, le blanc & le noir, pour dépeindre la vie lumineuse & grave de Meursault. Lumineuse de soleil, Alger la blanche, lumineuse de jeunesse, lumineuse de la présence de Marie, et tout à la fois si grave, par le deuil de la mère, par le flottement d’une vie confuse, égarée, où tout est écrasé par la chaleur & la cruauté des êtres qui croisent & finalement condamnent un Meursault incompris, qui va marcher vers son destin, seul .
François Ozon donne à voir, par touches délicates, les mots de Camus, telle une toile impressionniste.
Il fallait "oser, Ozon l’a fait ". Qu’il en soit remercié.
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