vendredi 17 janvier 2025

Le Silencio a vu : Vingt Dieux! Louise Courvoisier (2024)


 Vingt Dieux, Louise Courvoisier (2024)

Un scénario maîtrisé et servi par des acteurs plus vrais que nature, 

Une mise en scène simple et efficace,

Une image qui sublime les paysages du Jura comme les portraits des personnages (lumière et cadrages excellents), 

Une musique composée et interprétée par les parents de la réalisatrice,

Une connaissance intime des lieux et de la vie qui s'y mène...

Un véritable témoignage à travers une fiction criante de vérité...🤩🤩🤩

... font de ce premier film une grande réussite! 

A voir absolument! 

Céline


Séance de rattrapage: Borderline - Juan Sebastian Vasquez et Alejandro Rojas(Espagne 2023, France 2024)


Vous réfléchirez avant de passer la frontière...
 

 Pleins d'enthousiasme pour démarrer une nouvelle vie, Diego et Elena décident de quitter Barcelone pour les Etats-Unis. La Police des Frontières quant à elle, montre beaucoup moins d'entrain à les y laisser entrer...

 Un thriller palpitant et surprenant, où la tension joue sur la corde sensible d'une culpabilité insoupçonnée. 

 Récompensé par le Prix du public et le Prix Police (Reims Polar 2023), le meilleur scénario (Prix Feroz 2024), le meilleur scénario original (Prix Gaudi 2024), Border line a également été nominé dans plusieurs catégories de différents festivals, dont meilleur acteur pour Alberto Ammann aux prix Feroz 2024, Prix Gaudi 2024 et Prix Goyas 2024, ce dernier l'ayant aussi retenu pour la catégorie meilleur réalisateur.

Prêts à embarquer?

Jeudi 23 Janvier 2025 à 20h au Cinéma Le France à Thonon

Le Silencio a vu " "La plus précieuse des marchandises", Michel Hazanavicius, 2024

 Délicatesse et poésie de la narration d'un conte qui dévoile la cruelle vérité historique cachée par la forêt.   Délicatesse et poésie du dessin silencieux qui nous fait tendre l'oreille pour écouter battre le cœur des "sans-cœurs".
 Délicatesse et poésie de l'usage d'oeuvres d'artpour crier à l'horreur mais avec pudeur.
 Délicatesse et poésie d'une fin ouverte vers la réalité d'un lendemain possible. 

 Merci Michel Hazanavicius (Céline)

Le Silencio a vu "Personne n'y comprend rien" de Yannick Kergoat, 2025

Personne n'y comprend rien. (Yannick Kergoat, 2025 )

 Courez voir le film produit par Médiapart sur le financement présumé de la campagne de Sarkozy par Kadhafi! 

Remarquable de travail et de finesse d'analyse. 
 Le titre du film "Personne n'y comprend rien" est une déclaration de Nicolas Sarkozy. Pourtant le film explique les 10 ans d'enquête, d'étude de documents, d'interviews de personnages troubles et de spécialistes en graphologie. C'est passionnant. Les preuves s'ajoutent les unes aux autres pour constituer un système de corruption avec sociétés écrans, porteurs de valises de billets, comptes bancaires dans les paradis fiscaux, achats de tableaux à prix astronomiques... Un échafaudage parfait que Mediapart et le parquet financier ont démonté. Le faisceau d'indices est concordant. Le procès commence et va durer 4 mois. La suite dans les journaux.

 Le film sort pour l'instant dans peu de salles et Le France à Thonon en fait partie. Précipitez-vous pour aller voir un film haletant. 
Un document qui complète le cycle Film Noir Du Silencio Club Ciné, sauf que, là, c'est réel. 
Jean-Pierre.

mercredi 8 janvier 2025

Le Silencio a vu "Jeanne Dielman, 23 Quai du Commerce, 1080 Bruxelles" de Chantal Akerman (1976)

"Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles" de Chantal Akerman (1976)
. Drame franco-belge, considéré récemment comme le meilleur film de tous les temps par un magazine américain. 3h20 de plans fixes (une vingtaine peut-être) pour retracer 3 jours de la vie répétitive de cette veuve avec ado. De longs plans pour voir Delphine Seyrig faire son lit, la cuisine, se prostituer une fois par jour, faire ses courses, nettoyer... Puis le deuxième jour il y a de subtils dérèglements et encore plus dans le troisième. Franchement j'avais hésité à l'enregistrer mais c'est époustouflant de maîtrise formelle et d'idées sur l'absurdité de notre condition, ici celle d'une femme. Je ne sais pas si c'est le meilleur film, mais c'est une expérience de cinéma que je vous recommande. Très vite, on s'aperçoit du malaise et on cherche les changements. On est en 1975 et c'est précurseur aussi des téléréalités en filmant une personne dans sa vie, avec les phrases banales et les tâches quotidiennes répétitives. Je comprends que ce film ait fasciné. Et comme on a vu plein de films dans lesquels il va arriver quelque chose de grave, on attend, on attend, on attend et.... Je n'éplucherai plus mes pommes de terre de la même façon. (Jean-Pierre)