vendredi 24 octobre 2025

Séance Spéciale Halloween: "Massacre à la Tronçonneuse"! Tobe Hooper, 1974


L'horreur arrive 
le 31 Octobre 
au France de Thonon. 
Le Silencio y sera
avec des animations et une explication du film. 

A ne pas rater si vous avez le coeur solide...

Massacre à la tronçonneuse 

de Tobe Hooper

Le partenariat entre Le Silencio et 

le cinéma Le France vous propose,

 pour une soirée spéciale Halloween, 

de voir ou revoir le chef d'oeuvre de l'horreur selon Tobe Hooper, en version 4k restaurée :  

 

Massacre à la tronçonneuse
(version 1974 restaurée en 4k)
Cinéma Le France à 20h30

 

Redécouvrez l'original qui a tout changé ! 

Oubliez tout ce que vous croyez savoir sur l'horreur. 

En 1974, Tobe Hooper a marqué l'histoire du cinéma avec Massacre à la Tronçonneuse 

(The Texas Chainsaw Massacre), un film d'une brutalité viscérale et d'une atmosphère putride 

qui continue de hanter les spectateurs, 

un demi-siècle plus tard.

Basé sur une vague inspiration de faits réels,

 ce chef-d'œuvre à petit budget 

ne repose pas sur le gore explicite 

(contrairement à sa réputation), 

mais sur une terreur psychologique implacable.


 Suivez un groupe de jeunes amis qui, lors d'un road trip au Texas, croisent la route d'une famille de dégénérés, dont l'icône masquée : Leatherface.

Tobe Hooper utilise une esthétique crue, 

presque documentaire, pour vous plonger 

dans un cauchemar fiévreux. 

La tension est palpable, le son strident, et l'ambiance moite vous colle à la peau.

Ce n'est pas seulement un film d'horreur, 

c'est une œuvre d'art brute qui a redéfini le genre, influençant d'innombrables slashers. 


Venez vivre ou revivre l'expérience originale en salle. Préparez-vous à 1h30 de pure hystérie !

 

Oserez-vous affronter Leatherface ?

 

Comme vous vous en doutez, ce film est à réserver à un public adulte et apte à supporter des scènes éprouvantes.


 

mercredi 22 octobre 2025

Cycle Animation : 4 films sinon rien!

 

Le film d'animation n'est pas réservé aux enfants. Au contraire c'est un genre cinématographique à part entière qui grâce à un langage bien spécifique permet de développer des émotions, de traduire des affects valsant de la réalité à l'imaginaire, de la poésie à l'irrecevable.

Prenez garde, et laissez-vous porter dans cet étrange monde qu'est notre inconscient!


Jeudi 18 septembre 20h le France Cycle animation, Valse avec Bachir présenté par Laurent Le Forestier.

Un film d'animation sur la guerre du Liban et des soldats israéliens qui se remémorent la tragédie. Un film fort et cauchemardesque sur les traumatismes de la guerre. Un chef d'œuvre

Jeudi 16 octobre 20h Cinéma Royal Evian, Cycle animation, Mary et Max de Adam Elliot (2009) présenté par Jean Guillard président du Silencio.

Film d'animation en pâte à modeler. La relation de 20 ans par lettre entre une petite fille et un autiste Asperger. Des existences renfermées qui donnent une poésie folle.Jeudi 27 novembre 20h Le France Cycle animation, Persépolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud (2007) présenté par Adèle Morerod

L'existence d'une petite fille iranienne durant la révolution en 1979. D'après sa BD, un hymne à la liberté, à l'espièglerie.

Jeudi 18 décembre 20h Cinéma Royal Cycle animation, Tokyo Godfathers de Satoshi Kon et Shôgo Furuya (2003) présenté par Guillaume Colié membre du Silencio

Une fable pour Noël avec un travesti homosexuel, une fugueuse et un ivrogne qui découvrent un bébé abandonné et une clé. Ils vont vivre des aventures trépidantes.




lundi 20 octobre 2025

Jean a vu: Nouvelle Vague, de Richard Linklater (2025)



















Qu'on aime ou pas Godard, 
qu'on aime ou pas
 A bout de souffle, Belmondo, Jean Seberg, etc.,
le film de Richard Linklater est à voir: 
il raconte la naissance d'un cinéaste, 
nous plonge dans la fabrication d'un film,
nous fait partager le quotidien de l'équipe, 
dans une construction vivante 
en N & B de cette époque. 

Ce n’est pas un biopic mais un filmopic, 
comme le disait hier 
une intervenante au Masque et la plume. 

En tout cas un bel hommage au cinéma français
 par un cinéaste américain.

 Aucune idée de la réception de ce film
 ovni aux USA
 mais ce serait intéressant de le savoir
 (ovni car en N&B, en français, 
sur un sujet assez confidentiel en 2025). 
 
Bref, j'ai vraiment bien aimé!

Jean

lundi 13 octobre 2025

Cycle Animation "Mary et Max" de Adam Elliot (2009) Le Royal 16 octobre 2025




La suite de notre très apprécié cycle Animation 
se poursuit avec un petit bijou du genre
" Mary et Max " (2009). 




Un film d'animation sombre et beau à la fois,
 de l'australien Adam Elliot 
qui a réussi à allier avec féérie
 le dessin et la modélisation des figurines.


L'histoire : 
" Durant vingt ans, une petite fille australienne 
et un vieux parano new-yorkais
 échangent des lettres. 
Elle habite une petite ville 
tristouille et marronnasse d'Australie. 
Lui vit à New York la noire, 
où tout le monde fait la gueule, 
même la statue de la Liberté. 

Elle vit avec des parents barges
 (père empailleur, mère klepto et alcoolo : 
le sherry, y a que ça de vrai !). 
Lui est seul ou presque : 
est-ce que ça compte, un ami invisible 
qui se taille quand bon lui semble,
 un chat borgne et 
un poisson rouge
 - Henry, neuvième du nom,
 car il est arrivé des bricoles 
aux huit précédents...
Mary est moche, Max est obèse. 
Elle a 8 ans et lui plus de 40. 
Sauf que tous les deux ressemblent
 à d'éternels enfants terrifiés, 
frustrés de tendresse 
et fous de chocolat...".

L'apparente désinvolture des personnages 
trahit une blessure à vif, 
l'un incapable d'exprimer ses émotions,
 l'autre dans l'acceptation totale
 des malheurs qui la frappent. 
C'est poignant de réalisme, 
crispant l'inéluctabilité, 
réjouissant d'espoir.

Rappelons que l'âge légal et conseillé
 est de 10 ans minimum pour cette œuvre.

Alexandra pour l'équipe du Silencio  


vendredi 10 octobre 2025

Jean-Pierre a vu: La Montagne Sacrée, Arnold Franck, 1926



 L'autre jour j'ai regardé un film de 1926.
Muet donc,
 La montagne sacrée de Arnold Franck 
avec Leni Riefenstahl. 
Celle qui deviendra la cinéaste de Hitler. 

Un mélo mais avec
 deux séquences étonnantes. 

Le film se passe dans les Alpes.
Une danseuse rencontre deux alpinistes
 et les aime. 
Bon c'est un mélo.

 La première séquence est 
une course en ski
 et la caméra est au milieu des coureurs,
C'est magnifique 
et il y a des images de descente
 pas mal du tout. 

Vers la fin, une caravane de secours
 part dans la nuit 
avec des torches 
et dans la neige.
Les images sont magiques.

Jean-Pierre

Eric a vu: Enragé, de Derrick Borte, 2020

Un film prenant.




Enragé de Derrick Borte 
 est sorti en 2020 au cinéma.
 Nous l'avons découvert à la télévision,
 mais n'en avons pas moins eu 
beaucoup de plaisir. 
Avec Russell Crowe et 
Carmen Pistorius. 

Le générique reprend l'idée du début de 
Soleil Vert Richard Fleischer, sorti en 1973.
pour préciser la situation aux Etats-Unis 
(violence, diminution des services publics,
 individualisme, règne de la force..). 
Bref un bon début. 

C'est en fait un homme 
qui veut se venger de la société
 et après avoir tué sauvagement 
son ex-femme et son nouveau compagnon,
 il croise la route 
d'une femme et de son fils 
en retard pour l'école
 et qui le klaxonnent.
 Il va les poursuivre.

 Je m'arrête là pour ne pas divulgâcher. 

Ce film m'a fait penser à Duel
de Steven Spielberg.
 Mais il est plus sanglant et violent.
 Parfois un peu lourd dans la démonstration
 (le téléphone près du levier de vitesse,
 la paire de ciseaux en sucre (traduction?)). 
Crowe est parfait,
 il a pris 20kg,
 a l'œil injecté de sang,
 n'hésite pas à tuer de façon violente. 

Le film est de 2020 mais il a des échos 
avec la situation politique américaine: 
une partie de la population se sent méprisée, 
abandonnée
 et a voté pour Trump
 ... ce sont des Russell Crowe potentiels.

Jean-Pierre

mercredi 8 octobre 2025

Céline a vu: une séance de Evian Doc Fest

 Evian Doc Fest

Retour sur une séance 

de la première édition 

de ce festival de films documentaires.


Hé oui! Le Silencio Club Ciné aime 
la fiction par dessus tout,
 mais quand un festival ouvre sa première,
 même de documentaires,
 il est curieux de voir ses frères!

Je suis allée à la deuxième séance de 
Evian Doc Fest, 
Festival International 
du film documentaire d'Evian, 
première édition. 
C'esLe Cinéma Royal, 
notre cinéma de prédilection
 (un mois sur deux! 😉), 
qui a accueilli cet événement, 
avec chaleur et simplicité,
bonne humeur et convivialité.
 



Orchestré par Whipped Sea et CAProd,
respectivement représentés par
Ghislaine Couvillat et 
Samuel Maion Fontana,
 (organisateur du premier Evian Doc Fest)
le programme de cette soirée mettait l'accent
 sur le lien de l'Humain à la Nature.

Deux films très différents par leur forme. 

Lignes de Vie,
 de Benjamin Bireau 
(26mn)

Portrait d'un freerider professionnel
 Manu Bonniot.
Ce documentaire est composé 
d'une série de 5 courts-métrages
 montés bout à bout. 
Un portrait du free rider 
Manu Bonniot 
qui apprivoise son diabète
 pour pouvoir continuer de skier, 
seul sur des pans vierges 
de toute trace humaine,
 et de créer de nouvelles lignes
 permettant 
de fendre ces paysages 
par des voies jamais empruntées. 
Son but ultime est de
 tracer une ligne sur le Pic du Midi.
 Un film sur la passion profonde 
qui permet tous les dépassements.

Ce document est conçu 
sur une trame classique,
 alternant entretiens journalistiques et 
prises de vue de décors majestueux 
que Manu Bonniot explore 
avec aisance et risques. 
Un scénario adapté au rythme des aléas
 d'un quotidien peu contrôlable 
qui permettent au film 
des rebondissements
 imprévus par la production, 
le réalisateur,
 et Manu Bonniot lui-même. 

Ce qui devait être le parcours d'un skieur
 prêt à conjuguer avec sa maladie 
pour atteindre son but, 
devient celui d'un homme guidé 
par le besoin de repousser ses limites, 
toujours plus loin.

La quête du sauvage , 
de Jean-Charles Granjon 
(76 mn)

Long-métrage documentaire 
d'une toute autre sorte,

 le titre ne cache pas son objet. 
Morgan Bourc'his est 
un apnéiste de très haut niveau
 pour qui la Méditerranée 
n'a (presque) plus de secrets.
 Mais saturé des traces de 
pollution humaine qu'il y recueille,
 il part explorer la Mer de Norvège, 
en quête de vie sauvage,
 et de nature originelle.

Ecrit comme un carnet de voyage,
 comme le journal intime 
de Morgan Bourc'his, 
il est bercé par une voix off 
à la première personne
 sur des images naviguant entre
 réalisme, surréalisme, et imaginaire. 
 mais cette voix n'est pas que
 celle de "l'homme-poisson", 
qui apparait parfois 
dans une combinaison fine et argentée
 pour illustrer la métaphore.
 On le comprend en entendant
 le réalisateur parler de son film.
 Cette quête du sauvage est la sienne, 
et il est parvenu à lui donner corps
 par celui de Morgan.

"La quête du sauvage" est 
un parcours fantasmatique. 
C'est un documentaire 
sur la nécessité de 
reconnecter l'humain à la nature. 
Mais aussi sur la 
perception profonde d'un personnage 
qui a pris place dans ces eaux 
comme si lui-même en était issu. 

Une dimension onirique s'en dégage.
Pour lui donner forme,
le langage cinématographique est riche.
 Jean-Charles Granjon choisit 
l'animation pour nous conduire 
dans les légendes samies. 
Séquence magnifique de poésie! 

Il utilise des plans filmés
 en d'autres températures
pour signifier
 l'aisance du nageur acquise. 
Il joue des jeux de lumière
 sous-marine et boréale, 
des lenteurs des mouvements 
portés par les flots...
 pour magnifier l'univers marin.

Et il ponctue son voyage initiatique
 de rencontres insolites 
avec un peuple rare et mystérieux
 qui se dévoile peu à peu,
 comme il dévoile à Morgan
et aux spectateurs
 celui des orques et des baleines.

Le réel a besoin parfois
 d'être traduit par l'irréel. 

Où est le documentaire?
 Où est la fiction?

Au cinéma je crois, 
dans chaque réalisation!

Céline